
Vivre en sécurité est un droit. Assurer la sécurité est un devoir.
Qu’en est-il dans notre commune ? Si Montigny est globalement épargnée par la violence et les agressions, elle est minée par un fléau : les cambriolages. Pour l’année 2022, avec 271 faits recensés pour 10 000 habitants, nous avons proportionnellement le taux le plus élevé de tout le pays !
Il n’y a pas que les vols dans les maisons qui posent des problèmes. Montigny n’échappe pas au risque d’insécurité routière ni aux incivilités (comme les dépôts sauvages).
A. DÉVELOPPER LES PARTENARIATS LOCAUX DE PRÉVENTION (PLP)
Renforcer la sécurité en développant les Partenariats Locaux de Prévention (PLP) est une priorité. Cette initiative vise à instaurer un dialogue continu entre les citoyens et les autorités locales pour mieux répondre aux préoccupations de sécurité.
NOTRE PROPOSITION
Développer les PLP
• Évaluer les PLP qui existent déjà en collaboration avec la police
• Étudier la faisabilité d’en organiser de nouveaux
• Sans attendre les résultats, organiser des rencontres de prévention dans les quartiers où existe un PLP et, à défaut, dans les zones que la police a délimitées et où agit un policier de quartier.
• Annoncer ces rencontres par un message déposé dans chaque boîte aux lettres
• Établir un compte rendu de ces rencontres de prévention et en partager les conclusions sur le site de la Commune
• Profiter de ces rencontres pour mieux connaître son agent de quartier afin d’améliorer la communication, la confiance et la réactivité face aux incidents.
POUR QUI ?
Tous les habitants de la Commune : en particulier, les résidents des quartiers concernés par les problématiques de sécurité bénéficieront d’une meilleure protection et d’un environnement plus sûr.
Les agents de quartier et les forces de police : cela favorisera une meilleure compréhension des préoccupations locales et pourront intervenir plus efficacement.
PAR QUI ?
Les autorités locales : elles coordonneront les initiatives et assureront la liaison entre les différentes parties prenantes.
Les forces de police : elles travailleront en étroite collaboration avec les autorités locales et les représentants des PLP.
CELA IMPLIQUE
• Une allocation de fonds communaux pour l’organisation des réunions de prévention, la formation des agents de quartier et les campagnes de sensibilisation.
• La recherche de financements supplémentaires.
• L’encouragement de l’implication bénévole des résidents pour réduire les coûts et renforcer le sentiment de communauté.
CONCLUSION
Quel que soit le nom ou la limite du quartier où les rencontres seront organisées, il est urgent de prendre la mesure des conséquences de ces faits de cambriolage. Outre le traumatisme subi par les victimes, l’effet produit dans leur entourage (voisins, amis) induit un sentiment d’insécurité. Les actions de prévention qui en découleront ont pour but de rassurer l’ensemble de la population.
B. GARANTIR LA SÉCURITÉ ROUTIÈRE ET DE TOUS LES USAGERS
Vitesse excessive, usage trop impactant (pour la sécurité, la pollution et la dégradation) des rues de nos centres aux heures de pointe : les ralentisseurs, des zones 30, les marquages au sol pour freiner la vitesse n’ont pas l’effet escompté pour atteindre l’idéal de rues paisibles pour les usagers « faibles » (piétons, cyclistes), à toute heure. Que faire pour que nos concitoyens puissent se réapproprier leur quartier en toute sécurité ?
NOS PROPOSITIONS
Limiter la vitesse
• Augmenter les zones 30, là où c’est nécessaire (rue de transits, d’habitation, écoles), en tenant compte des limites communales.
• Se concerter avec la Région wallonne pour sécuriser les voies régionales comme la rue de Bomerée ou la rue de Gozée (terre-plein central dissuasif).
Sécuriser tous les usagers
• Repeindre les passages pour piétons qui ne sont pas assez visibles.
• Garantir que les trottoirs puissent accueillir des poussettes sans devoir passer par la rue.
• Créer de nouvelles pistes cyclables sur certaines voies communales
• Faire intervenir un agent communal assermenté auprès des automobilistes garés sur les pistes cyclables de la route de Gozée (avertissement oral s’ils sont encore dans leur voiture, par écrit s’ils sont absents).
• Accroitre la visibilité de la signalisation autour des écoles.
• Prévoir l’installation de signalisations phosphorescentes afin de renforcer la sécurité routière suite à la suppression de l’éclairage de nuit pendant la semaine.
• Organiser des cours gratuits de code de la route auprès des jeunes, dans les écoles et les centres d’accueil extrascolaire. La mobilité concerne tout le monde ! Être usager de la route implique de connaître au mieux le code qui réglemente son usage.
• Proposer des activités de recyclage du code de la route : par exemple des ateliers ludiques et éducatifs sur la sécurité routière et le respect des règles, dont l’apprentissage des nouvelles.
POUR QUI ?
Tous les usagers de la route : piétons, cyclistes, automobilistes et jeunes conducteurs bénéficieront d’une amélioration de la sécurité routière.
Les jeunes : ils seront particulièrement ciblés pour l’apprentissage et le recyclage des règles de circulation.
PAR QUI ?
Les services communaux : ils assureront la mise en œuvre des mesures de sécurité routière.
Les écoles et les services relevant de l’ATL (Accueil Temps Libre) : ils collaboreront pour organiser des cours et des ateliers éducatifs.
Les associations de sécurité routière : elles apporteront leur expertise et participeront à l’animation des ateliers et des cours.
CELA IMPLIQUE
• Une allocation de fonds pour l’installation de ralentisseurs, de marquages au sol, de signalisation phosphorescente et d’éclairages adaptés.
• La recherche de subventions régionales et nationales.
• Une collaboration avec des organisations de sécurité routière pour partager les coûts et bénéficier de leur expertise.
CONCLUSION
En mettant en place ces mesures, nous visons à créer un environnement routier plus sûr pour tous. Nous voulons que chaque habitant de notre commune puisse se déplacer en toute sécurité, que ce soit à pied, à vélo ou en voiture.
C. SÉCURISER LES ENDROITS STRATÉGIQUES AVEC DES CAMÉRAS DE SURVEILLANCE
NOTRE PROPOSITION
Installer de nouvelles caméras de surveillance dans les zones sensibles et stratégiques de la commune.
Objectif : dissuader les actes de délinquance et faciliter le travail des forces de l’ordre. Ce dispositif aura pour effet de rassurer nos concitoyens.
POUR QUI ?
Tous les citoyens : en particulier ceux vivant ou travaillant dans les zones à risque, telles que les environs des grands axes routiers et les espaces publics fréquentés.
Les commerçants et entreprises : ils bénéficieront d’une protection accrue contre les vols et les actes de vandalisme.
Les forces de l’ordre : elles disposeront d’un outil supplémentaire pour la surveillance et la résolution rapide des incidents.
PAR QUI ?
Les autorités communales : elles piloteront l’installation et la gestion des caméras de surveillance.
Les entreprises de sécurité : elles fourniront l’équipement et assureront la maintenance des systèmes de surveillance.
Les forces de police : elles collaboreront avec les autorités communales pour utiliser efficacement les données collectées et intervenir rapidement en cas d’incident.
CELA IMPLIQUE
• Budget communal : une allocation de fonds pour l’achat et l’installation des caméras.
• Subventions et aides régionales : la recherche de financements supplémentaires pour soutenir ce projet de sécurité publique.
• Partenariats public-privé : une collaboration avec des entreprises de sécurité pour partager les coûts et bénéficier de leur expertise technique.
CONCLUSION
L’installation de caméras de surveillance dans les zones stratégiques de notre commune est essentielle pour renforcer la sécurité et la tranquillité de nos citoyens. Une commune « où il fait bon vivre » est une commune où chacun doit se sentir à l’aise et en sécurité, où qu’il soit et à n’importe quelle heure.